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1.1- Bilans et flux d'azote en Bretagne. Que signifie basses fuites en nitrate (P. Aurousseau)

Pierre AUROUSSEAU, professeur et président du CSEB (Agrocampus Ouest, Rennes – 35) -  Bilans et flux d'azote en Bretagne. Que signifie « basses fuites en nitrate » ?

aurousseau.png Le suivi de la qualité des eaux en nitrate en Bretagne permet maintenant de disposer d'une vision satisfaisante des concentrations et des flux. On sait par exemple que les flux sont en moyenne de l'ordre de 75 000 tonnes par an, avec une forte variabilité annuelle due à la variabilité de la pluviométrie. En 20 ans, c'est l'équivalent de 1,5 millions de tonnes d'azote qui ont été émis par les bassins versants bretons.
Cette énorme quantité d'azote, qui a été émise par les bassins versants bretons, tient son origine dans un bilan entrant excédentaire, c'est-à-dire par le jeu de sources d'azote externes à la Bretagne et entrant sur le territoire régional. Les conséquences de ces bilans azotés excédentaires sont malheureusement bien connues depuis des décennies, même si les mécanismes n'ont été finement explicités que plus tardivement. Ce sont tout un ensemble de phénomènes d'eutrophisation des eaux douces et des eaux marines côtières.
Les premières étapes pour atteindre un objectif de basses fuites en nitrates sont assez claires :
- se fixer un objectif « en flux sortant » (dans une problématique algues vertes ou dans une problématique de blooms phytoplanctoniques) ;
- le convertir en objectif « en flux entrant » et faisant cela, on améliore le solde du bilan, on se rapproche de la fertilisation équilibrée et on devient plus autonome en azote ;
- utiliser divers indicateurs de suivi : le contrôle par le sol (reliquats azotés), l'indice de liaison au sol, on contrôle le respect de l'équilibre de la fertilisation, on contrôle le solde du bilan.  


 

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